750 grammes
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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 16:17


Bon me voilà de retour, bien que la saison ne se prête pas encore à la cueillette...

J'avais pris des photos de toxiques, je vais vous en présenter quelques-unes... dans la nature le rouge et la couleur sont bien souvent synonymes de poison...



Dans un premier temps les plantes qui présentent des baies bien appétissantes...


Le lierre

Hedera helix


C'est une liane rampante qui s'agrippe au murs et aux arbres il peut atteindre 30 m de long et 25 m en hauteur. Ses baies vertes dans un premier temps puis noires peuvent faire envie. Toute la plante contient des saponosides, il était utilisé dans les campagnes comme purgatif, il peut aussi rentré dans la composition de sirop pour la toux.

 

Lierre

 


Le fusain

Euonymus europaeus


C'est un arbuste commun en France. A l'automne et jusqu'à l'hiver on peut voir ses fruits d'un magnifique rose et forts tentants, leur aspect les a fait surnommer « bonnets d'évêque ». Toutes les parties de la plante sont toxiques, les fruits sont plus concentrés en substances.

 

Fusain1.jpg

 


La morelle noire

aussi appelée « tue-chien » ou « raisin du loup »; Solanum nigrum


Elle appartient à la famille des solanacées, comme la douce-amère ou la belladone. Elle contient de la solanine comme la plupart des solanacées, non détruite à la cuisson. Elle peut provoquer des intoxications... Cependant pour certains auteurs les baies noires seraient comestibles...

La douce-amère à laquelle la fleur de la morelle noire ressemble est elle hautement toxique. Pour ne pas les confondre les fleurs de la douce-amère sont mauves et les fruits sont rouges.

 

Morelle noire 2

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 21:02
J'espère bien !

je passe vous donnez quelques 'tites nouvelles... J'ai enfin trouvé ma maison !!! A la campagne comme je le souhaitais... Au milieu des vignes, normal en pays viticole...

Mon ordinatuer est en panne et je déménage cette semaine... Dans quelques temps j'espère revenir vous donner quelques recettes.

Enfin bref comme promis, je reviendrais !!!

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 06:08
Comme vous avez pu le constater, je me fais plutôt rare en ce moment.

Comme d’autre avant moi, je vis actuellement une séparation que je ne souhaite pas. Cela mobilise toute mon énergie et je ne suis pas disponible pour autre chose.
 
J’ai aussi retrouvé du travail, une mission en plomberie depuis le début du mois de juin (et oui je suis plombier) et j’enchaîne à partir de la semaine prochaine avec un contrat de 6 mois dans mon ancien métier (dans l’organisation de spectacles). J’aurais un peu plus de disponibilité pour mes cueillettes, si j’en ai le courage…
 
Je n’abandonne pas ce blog, c’est un projet que j’ai longtemps mûri avant de le mettre en œuvre. Il sera juste en suspens pendant quelque temps, le temps que je me retrouve…
 
Je remercie tous ceux qui m’ont suivi jusqu’ici.
 
Je vous livre une photo de ma dernière cueillette, elle date du mois de mai. Vous aurez peu de chance de trouver encore des jeunes pousses de fragon (faux houx), ce sera peut-être pour l’année prochaine…


JEUNES POUSSES DE FRAGON



Pour les trouver, il suffit de repérer les buissons du petit houx et de regarder à leur base. Les tiges les plus jeunes sont encore blanches. Celles un peu plus développées prennent une teinte violacée avant de reprendre un aspect chlorophyllien plus classique.

La cueillette est assez délicate, surtout lorsque les pousses sont au milieu des pieds des années précédentes. On peut les cueillir en les cassant. Lorsqu’elles plient sans se casser, c’est probablement que vous les prenez trop bas. C’est de toute façon la partie haute des pousses qui est la plus intéressante.

Ébouillanter les pousses de fragon 5 minutes avant de les plonger dans de l’eau très froide, égoutter et servir comme des asperges.
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 20:10

Sambucus nigra



Attention : Ses baies cuites sont comestibles, mais toutes les autres parties de la plante contiennent de l‘oxalate de calcium et sont donc toxiques. Le fruit non mature contient également un alcaloïde toxique. Les baies crues peuvent provoquer nausées et vomissements chez l'homme, surtout chez les enfants. La cuisson détruit la toxine. Il peut se confondre avec son cousin le sureau yèble ou hièble légèrement toxique.

Le sureau est un arbuste des haies, bosquets et sous-bois. Il peut mesurer jusqu’à 10 m. Ses feuilles ovales sont vert moyen et dégagent une odeur forte, décrite dans le pire des cas comme nauséabonde, et dans le meilleur des cas comme âcre. Pour ma part j’aime bien l’odeur des feuilles de sureau froissées, ça me rappelle le sésame grillé… Les fleurs en ombelles plutôt retombantes, quant à elles dégagent une odeur forte et agréable. En été, elles donnent des petites baies violet-noir ; légèrement sucrées.

Pour ses vertus médicinales, elles sont nombreuses à tel point que le sureau noir fut surnommé la pharmacie du peuple : il est astringent, expectorant, anti-inflammatoire, diurétique, il est un stimulant de la circulation et il favorise la transpiration. Les fleurs et les baies sont administrées pour réguler la fièvre, interrompre les écoulements nasaux, et comme expectorant en cas de rhume ou de grippe. Les feuilles et l’écorce sont utilisées sous forme de bain de bouche et comme cicatrisant des petites brûlures.

Pour le différencier du sureau Yèble, ce dernier est un arbuste plus petit, il a des feuilles très allongées et les ombelles de fleurs sont dirigées vers le haut.

sureau yèble fruits2



GELEE DE FLEURS DE SUREAU

 

J’avais eu l’occasion de goûter à la gelée de fleur de sureau (ainsi que d’autres confitures et gelées surprenantes et du vin de pissenlit…) en me rendant à Sadirac au potager et verger conservatoire « Oh légumes oubliés ». Et je dois dire que c’est un vrai régal, il est assez difficile de décrire le goût des fleurs, mais c’est vraiment très bon et très fin.

J’ai donc commencé par la rater ma gelée de fleur de sureau… Pour ma défense, mon époux avait acheté du sucre avec de la pectine dedans alors que je lui avais demandé du sucre cristal… Je n’avais jamais utilisé ce genre de sucre pour mes confitures et je faisais ma première gelée. Comme la consistance ne me plaisait guère j’ai voulu faire recuire ma gelée, comme je le fais pour mes confitures et patatras ce fameux sucre a brûlé ! Heureusement pour moi, l’équivalent d’un petit ramequin que j’avais oublié de mettre à recuire à échapper au massacre et bien que trop liquide, je m’en suis finalement servi pour sucrer mes yaourts, c’était un vrai régal. Ça m’a conforté dans mon envie de recommencer pour obtenir ce que je voulais.

Mais, mes soucis ne se sont pas arrêtés là, il me fallait de l’agar-agar pour réaliser la gelée, que j’ai trouvé (cher) au Bio du coin. Tout ce que j’avais lu jusqu’à présent sur l’agar-agar soulignait que c’était difficile à doser… C’est vrai ! Soit vous l’acheter en dose de 4 gr (le plus cher), soit en pot (le moins cher) et là bonjour la galère pour peser 4 gr (qui possède une balance susceptible de peser au gramme près ?). La première fois avec +/- 2 gr d’Agar-agar, je ne suis pas arrivé à la consistance qui me convenait, j’ai recuit avec 2 gr de plus ??? Brrr ! Toujours trop liquide, en cherchant sur le net, j’ai trouvé des conseils
et . Ouf l’agar-agar résiste bien à la cuisson ! Et l’on peut le réchauffer, il reprend sa consistance liquide. Si vous voulez, laisser la gelée dans la casserole, laisser refroidir, mettre au frigo et vérifier que la consistance vous convient. J’ai mis 3 ou 4 fois en pot, pour me rendre compte que cela ne me convenait pas, pour tout ressortir et mettre dans la casserole, en mettre toujours en peu à côté (ça « pègue »), relaver les pots…

Bon voilà, maintenant je vous livre la recette…

4 ombelles de fleurs de sureau à maturité

1,5 d’eau bouillante

1 kg de sucre cristal

1 citron non traité

6 gr d’agar-agar

 

 

 

 

Retirer les fleurs et ôter le maximum de tige. Si les ombelles sont à maturité, il suffit de secouer au-dessus du saladier, si vous voyez de petits insectes, retirez-les.


Mettre dans un saladier et couvrir d’1,5 L d’eau bouillante.

Laisser macérer 3 jours. Pour la mienne, la première fois, l’infusion était très foncée, elle est devenue verdâtre. Qu’à cela ne tienne, comme j’ai dû recommencer, je me suis appliquée la seconde fois à ne pas laisser trop de vert… La couleur fut la même ! Mais le citron à la cuisson lui redonne sa belle couleur miel.

Filtrer, ajouter 1 kilo de sucre et l’agar-agar (6g), le jus et les écorces du citron, amener à ébullition pendant au moins 6-7 minutes.

Ôter du feu et remplir des pots.








Voilà ce fut dur, mais elle est là, ma délicieuse gelée avec la texture qui me plaît ! Miam !








J’ai aussi fait une


LIMONADE DE SUREAU
Et c’était plus simple !


2 Ombelles de fleurs de sureau,

1 litre d'eau,

120 grammes de sucre,

1 citron

1 bocal en verre à large col,

1 carré de tissu propre,

1 tamis

1 bouteille à capsule mécanique


Nettoyer les fleurs sans les laver. Les mettre dans le bocal avec le citron émincé, le sucre puis l'eau ; Recouvrir avec le tissu et placer au soleil. Remuer souvent le liquide.

Au bout de 5 ou 6 jours des bulles devront apparaître, à ce moment, filtrer la boisson, la mettre en bouteilles et fermer hermétiquement.

Mettre au frais deux semaines avant de consommer. La mienne attends au frigo.

 

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 12:26
Une chanson de sorcière...

Voilà quelques temps déjà que je voulais vous faire écouter cette chanson, d'une part parce que Juliette y cite les principaux poisons que l'on peut trouver dans la nature et bien sûr parce que je suis une fan de Juliette.

En l'apprenant pas coeur vous deviendrais certainement un sorcier ou une sorcière émérite...




Juliette Poisons:
 
J'ai pour vous un poison
Plus raffiné, plus rare
Que venin de scorpion
Et liqueur de curare

La ciguë de Socrate, 
La datura d'Hamlet, 
L'aspic de Cléopatre, 
Laudanum de Juliette, 
Le poison des esthètes, 
L'opium de Baudelaire, 
Le pavot des poètes
Au milieu des Ethers

Ne sont rien à côté
De ce philtre violent, 
Silencieux et damné :
Mon amour inquiétant

La réalgar rouge, 
De l'acqua-tofana
Imposant à qui bouge
La raideur du trépas, 
La cantharide chère
Aux amants fatigués
Et l'amanite panthère
Qui tue dans la gaieté, 
La sombre mandragore
Sous les gibets cueillie
Et que plus d'un adore
Pour sa noire magie

Les subtiles fragrances
Qui enivrent l'esprit, 
La fatale vengeance
Et le cinglant mépris, 
La lente consomption
D'une âme qui s'ennuie
Et la main qui corrompt
Un trop vierge fruit
Et le temps assassin
Et les journées perdues, 
Les souvenirs malins
Qui torturent et qui tuent
O vous, vous, tous les parfums
D'une mort très discrète
Vous, les obscurs moyens
Vous, vous, les sombres recettes

La la la... inquiétant

Aconit, orpiment
Et douces solanées, 
Charogne de serpent, 
Morsure d'araignée, 
Cantarella, jusquiame
Digitales pourprées, 
Belladone, stramoine, 
Arsenic soufré, 
Cinabre, cocaïne, 
Eau-de-mort, eau-de-vie, 
Alcools, strychnine, 
Céruse, vert-de-gris

Sainte Locuste, belle Lucrèce
Rangez vos fioles et venez !
Je vous invite à la grand'messe
De mes amours empoisonnées.



Un merci à overblog, qui grâce à une fonctionnalité simple et nouvelle me permet de vous la faire écouter alors que je n'avais pas compris jusqu'à présent comment ça marche...
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 13:52
Robinier faux-acacia



A défaut de recettes à base de fleurs de sureau la semaine dernière, je me suis arrêtée dimanche après-midi sur la route du retour des Landes pour ramasser quelques fleurs de robinier faux-acacia... Je souhaitais refaire un confit de pommes mais à la fleurs d'acacia cette fois... Et je ne sais pas ce qui c'est passé mais mon infusion de fleurs d'acacia ne sentais pas l'acacia, mais plutôt quelque chose d'amer... J'ai donc jeté mon infusion et je n'ai plus rien à vous proposer comme recette... Mais hier j'ai ramassé des fleurs de sureau qui doivent infuser 3 jours... Alors patience !
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 16:21


Un des lieux que je trouve parmi les plus beaux de notre région c’est le courant d’Huchet… Le courant d’Huchet relie le lac de Léon à l’océan. On peut y faire plusieurs balades du pont de Pichelèbe au lac de Léon, ou vers l’embouchure, en barque au départ du lac…

La végétation y est tellement luxuriante que l’on parle de forêt-galerie… Bien sûr ce site a été classé réserve naturelle…

Ce week-end nous nous sommes promenés du pont de Pichelèbe à l’embouchure…

Je ne suis pas une championne en photo, ou plutôt, fête des mères approchant on dira que je n'ai pas l'appareil qu'il faut, mais je vous invite à suivre notre promenade.

Le départ du pont de Pichelèbe

Osmonde royale

Le courant

Le sous-bois

Le petit chemin

Une jolie fleur dont je ne connais le nom...

Le courant...


Le populage des marais...

La forêt de chênes-liège...

Des iris d'eau...

Le sous-bois...

Encore le courant, avec des iris...

Du houx qui pousse...

Le marais de la Pipe...

Le marais de la Pipe (2)...

Encore une fleur inconnue de moi...

Petites clochettes...

Les arbres tordus (1)

Les arbres tordus (2)

Le courant longe la dune sans trouver le passage...

Du serpolet, le thym des dunes...

Du trèfle d'eau...

Encore des fleurs que je ne connais pas...

La fin de la balade et les stocks de bois qui s'accumulent sur le bord des routes... Pourtant dans bien des endroits encore, la forêt est dévastée.


On a un peu rallonger la boucle de l'itinéraire des sentiers d'Emilie... La balade fut longue pour mon petit bonhomme de 3 ans... Mais quel régal...

Réserve naturelle du courant d'Huchet 



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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 19:16
Voilà tout est dit dans le titre, je comptais vous proposer un article sur 2 recettes à base de fleurs de sureau...



La limonade "chauffe" sur ma terrasse, mais ma gelée de sureau qui devait être réalisée avec de l'agar-agar, agar-agar que je n'ai pas pu acheter parce que le bio du coin a fait le pont le WE dernier,  bref ma gelée de sureau a cramé parce que je la trouvais toujours trop liquide !

Donc ce sera pour la semaine prochaine, moi aussi je fais le pont...
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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 07:52

 




Impossible depuis 15 jours de remettre ma bibliographie dans la colonne de droite… Je n’arrive pas à enregistrer du texte libre… Du coup je vous la mets en article, ce qui me donne l’occasion de présenter aussi les couvertures et d’y ajouter des commentaires…
J’en profite aussi pour m’excuser auprès de mes abonnés parce que je vais publier 2 fois le même article en 2 jours… Over-blog refuse la modification de l’article et la 1ère version ne me convient pas !




Annie-Jeanne et Bernard Bertrand ; La cuisine sauvage au jardin ; De Borée 2006


Annie-Jeanne et Bernard Bertrand ; La cuisine sauvage des haies et des talus ; De Borée 2006


Ces 2 là, ce sont les derniers achetés... Les recettes sont très intéressantes, mais j'ai acheté une édition peu chère... Donc en noir et blanc ce qui nuit un peu à la qualité des illustrations... C'est plus difficile pour identifier les plantes. Ils existent aussi aux Editions de Terran.




Marianne Grand ; Cueillettes gourmandes ; Solar famille 2001

Ça c'est un grand bouquin, impossible de l'emmener en promenade, mais il est très chouette avec des recettes illustrées et réalisables par des enfants. Une fiche technique permet d'identifier la plante, de savoir ou et quand la trouver, que récolter de la plante, comment conserver et comment consommer... Très très complet, et en prime un calendrier des récoltes en fonction des milieux (campagne, mer, montagne, forêt, garrigue)




G. Mandahl-Barth, M. L. Bauchot ; Animaux et plantes du bord de mer ; Fernand Nathan env. 1965

Ça c'est un coup de bol aux puces de Perpignan ou d'Ille-sur-têt... J'ai reconnu l'édition et j'ai acheté de suite avec 2 autres sur le potager... Des planches dessinées à la main, super bien faites... Une véritable aide à l'identification.




Francis Massart ; Les Champignons, ou et quand les trouver ; Editions Sud-Ouest 1996

Un guide sur les champignons clair, belles photos au format poche...




F.A. Novak ; Encyclopédie illustrée du monde végétal ; Gründ 1977

Aussi gros qu'un dictionnaire, presque que des photos en noir et blanc...Un cadeau de Noël de la boîte de ma mère quand j'étais gamine... J’avoue qu’à 11 ans, je n'ai pas compris l’intérêt d’un tel cadeau, mais je m'en sers de temps en temps.




Annie Pavlowitch ; La cuisine des petits chemins ; Tana Editions 2008

Celui-là, comme vous pouvez le constater à l'état de la couverture, je le trimballe partout et je m'en sers pour les recettes. Un topo sur les principales plantes toxiques, de jolies photos qui aident vraiment à l'identification... Des recettes sympas... J'aime bien le sous-titre, et toute la collection a l'air rigolote !




Miriam Polunin & Christopher Robbins ; La pharmacie naturelle ; Minerva 1992

Mon grimoire, tout y est en matière de médecine par les plantes !




Charles Zettel, Louis d’Entresangle, Le petit livre des champignons ; First Editions 2000

Si petit qu'il rentre dans la poche d'un jean et donc super pratique... Principaux champignons comestibles et toxiques.




La collection complète du magazine Régal ;

Mon magazine de cuisine préféré... je les ai tous !

 

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 09:20

 

Je voulais vous faire un topo sur la morille… On est en fin de saison, mais impossible de remettre la main sur mon unique photo de morille. C’était une guirlande de morilles en train de sécher. J’avoue qu’ici en Gironde je ne sais pas ou aller les chercher. Il y a une dizaine d’années, j’ai vécu 1 an en montagne… Et comble de chance, je ramassais les morilles autour de mon petit chalet, quand je me suis promené dans les bois pour en trouver d’autres, je n’ai trouvé que de fausses morilles beaucoup moins nervurées. En faisant le tour de ma haie (frênes, noisetiers…) et du talus derrière mon chalet, j’en ramassais 2 ou 3 tous les jours. Comme ma récolte était maigre, je les ai enfilés sur un fil et fait séché pour les conserver.

De mon petit chalet, je garde le souvenir des levers de soleil que je pouvais admirer depuis mon canapé en prenant mon café. J’ai en revanche retrouvé une photo de « ma » vue.



Il existe plusieurs types de morilles, Je pense avoir cueilli celle connue sous le nom de morillon… Elle se rencontre sur les bords des chemins forestiers de feuillus, dans les endroits humides des haies, taillis et parcs disposant d'une terre plutôt riche, appréciant la présence des frênes, noisetiers, arbres fruitiers et une terre argileuse. Mais aussi dans les décombres, talus, ruines… Pour la reconnaître, son pied est blanc et creux. Son chapeau est alvéolé, de consistance un peu caoutchouteuse.

Une copine qui vit dans le coin des Pyrénées où j’ai habité m’a gentiment permis de me servir de ses photos de morilles. Alors merci Badette ! Cette chanceuse  en a ramassé une de 180 gr !


Attention la morille est toxique crue.

Elle ne doit en aucun cas être consommée crue ou insuffisamment cuite. Elle contient en effet une toxine. Une consommation répétée de champignons frais peut aussi provoquer quelques troubles gastriques. En cas de récolte abondante, il est préférable de faire sécher une partie de cette récolte, d'autant que la dessication élimine la toxine contenue dans les champignons frais.

Je les ai fait sécher sur un fil accroché aux poutres de ma cuisine… Pour que les morilles ne s’entassent pas au milieu du fil, il faut faire un nœud avant et après chaque morille, on les enfile avec une aiguille.

Pour les déguster j’avais fait une crème de morille dont j’ai garni des minis vols-au-vent. La crème aux morilles peut accompagner du veau, du poisson, des pâtes…



CREME DE MORILLES

Votre récolte de morille préalablement séchées ou pas.
Crème

Mettre les morilles à tremper dans de l’eau chaude 30 minutes.
Récupérer le jus et le faire réduire un peu avec la crème
Rajouter les morilles… Je les ai haché menu, mais parce qu’ils fallaient qu’elles rentrent dans mes minis vols-au-vent, si vous vous en servez en accompagnement laisser les morilles entières…

Garnir les vols-au-vent

 

 

 

HUILE AUX MORILLES

 

Si vous en avez ramassé peu, vous pouvez les faire séchées puis vous en servir pour aromatiser une huile que vous ne ferez pas chauffer. Choisissez de préférence une huile peu goûteuse de type colza ou tournesol.

50 cl d’huile de colza ou tournesol
3 ou 4 morilles

Faites sécher vos morilles, mettez-les dans un bocal à large bord, laisser 15 jours dans un endroit tiède et ensoleillé.

Déguster sur des topinambours cuits à la vapeur, par exemple, un vrai régal !

 

 

 

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