750 grammes
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 20:10

Sambucus nigra



Attention : Ses baies cuites sont comestibles, mais toutes les autres parties de la plante contiennent de l‘oxalate de calcium et sont donc toxiques. Le fruit non mature contient également un alcaloïde toxique. Les baies crues peuvent provoquer nausées et vomissements chez l'homme, surtout chez les enfants. La cuisson détruit la toxine. Il peut se confondre avec son cousin le sureau yèble ou hièble légèrement toxique.

Le sureau est un arbuste des haies, bosquets et sous-bois. Il peut mesurer jusqu’à 10 m. Ses feuilles ovales sont vert moyen et dégagent une odeur forte, décrite dans le pire des cas comme nauséabonde, et dans le meilleur des cas comme âcre. Pour ma part j’aime bien l’odeur des feuilles de sureau froissées, ça me rappelle le sésame grillé… Les fleurs en ombelles plutôt retombantes, quant à elles dégagent une odeur forte et agréable. En été, elles donnent des petites baies violet-noir ; légèrement sucrées.

Pour ses vertus médicinales, elles sont nombreuses à tel point que le sureau noir fut surnommé la pharmacie du peuple : il est astringent, expectorant, anti-inflammatoire, diurétique, il est un stimulant de la circulation et il favorise la transpiration. Les fleurs et les baies sont administrées pour réguler la fièvre, interrompre les écoulements nasaux, et comme expectorant en cas de rhume ou de grippe. Les feuilles et l’écorce sont utilisées sous forme de bain de bouche et comme cicatrisant des petites brûlures.

Pour le différencier du sureau Yèble, ce dernier est un arbuste plus petit, il a des feuilles très allongées et les ombelles de fleurs sont dirigées vers le haut.

sureau yèble fruits2



GELEE DE FLEURS DE SUREAU

 

J’avais eu l’occasion de goûter à la gelée de fleur de sureau (ainsi que d’autres confitures et gelées surprenantes et du vin de pissenlit…) en me rendant à Sadirac au potager et verger conservatoire « Oh légumes oubliés ». Et je dois dire que c’est un vrai régal, il est assez difficile de décrire le goût des fleurs, mais c’est vraiment très bon et très fin.

J’ai donc commencé par la rater ma gelée de fleur de sureau… Pour ma défense, mon époux avait acheté du sucre avec de la pectine dedans alors que je lui avais demandé du sucre cristal… Je n’avais jamais utilisé ce genre de sucre pour mes confitures et je faisais ma première gelée. Comme la consistance ne me plaisait guère j’ai voulu faire recuire ma gelée, comme je le fais pour mes confitures et patatras ce fameux sucre a brûlé ! Heureusement pour moi, l’équivalent d’un petit ramequin que j’avais oublié de mettre à recuire à échapper au massacre et bien que trop liquide, je m’en suis finalement servi pour sucrer mes yaourts, c’était un vrai régal. Ça m’a conforté dans mon envie de recommencer pour obtenir ce que je voulais.

Mais, mes soucis ne se sont pas arrêtés là, il me fallait de l’agar-agar pour réaliser la gelée, que j’ai trouvé (cher) au Bio du coin. Tout ce que j’avais lu jusqu’à présent sur l’agar-agar soulignait que c’était difficile à doser… C’est vrai ! Soit vous l’acheter en dose de 4 gr (le plus cher), soit en pot (le moins cher) et là bonjour la galère pour peser 4 gr (qui possède une balance susceptible de peser au gramme près ?). La première fois avec +/- 2 gr d’Agar-agar, je ne suis pas arrivé à la consistance qui me convenait, j’ai recuit avec 2 gr de plus ??? Brrr ! Toujours trop liquide, en cherchant sur le net, j’ai trouvé des conseils
et . Ouf l’agar-agar résiste bien à la cuisson ! Et l’on peut le réchauffer, il reprend sa consistance liquide. Si vous voulez, laisser la gelée dans la casserole, laisser refroidir, mettre au frigo et vérifier que la consistance vous convient. J’ai mis 3 ou 4 fois en pot, pour me rendre compte que cela ne me convenait pas, pour tout ressortir et mettre dans la casserole, en mettre toujours en peu à côté (ça « pègue »), relaver les pots…

Bon voilà, maintenant je vous livre la recette…

4 ombelles de fleurs de sureau à maturité

1,5 d’eau bouillante

1 kg de sucre cristal

1 citron non traité

6 gr d’agar-agar

 

 

 

 

Retirer les fleurs et ôter le maximum de tige. Si les ombelles sont à maturité, il suffit de secouer au-dessus du saladier, si vous voyez de petits insectes, retirez-les.


Mettre dans un saladier et couvrir d’1,5 L d’eau bouillante.

Laisser macérer 3 jours. Pour la mienne, la première fois, l’infusion était très foncée, elle est devenue verdâtre. Qu’à cela ne tienne, comme j’ai dû recommencer, je me suis appliquée la seconde fois à ne pas laisser trop de vert… La couleur fut la même ! Mais le citron à la cuisson lui redonne sa belle couleur miel.

Filtrer, ajouter 1 kilo de sucre et l’agar-agar (6g), le jus et les écorces du citron, amener à ébullition pendant au moins 6-7 minutes.

Ôter du feu et remplir des pots.








Voilà ce fut dur, mais elle est là, ma délicieuse gelée avec la texture qui me plaît ! Miam !








J’ai aussi fait une


LIMONADE DE SUREAU
Et c’était plus simple !


2 Ombelles de fleurs de sureau,

1 litre d'eau,

120 grammes de sucre,

1 citron

1 bocal en verre à large col,

1 carré de tissu propre,

1 tamis

1 bouteille à capsule mécanique


Nettoyer les fleurs sans les laver. Les mettre dans le bocal avec le citron émincé, le sucre puis l'eau ; Recouvrir avec le tissu et placer au soleil. Remuer souvent le liquide.

Au bout de 5 ou 6 jours des bulles devront apparaître, à ce moment, filtrer la boisson, la mettre en bouteilles et fermer hermétiquement.

Mettre au frais deux semaines avant de consommer. La mienne attends au frigo.

 

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 13:52
Robinier faux-acacia



A défaut de recettes à base de fleurs de sureau la semaine dernière, je me suis arrêtée dimanche après-midi sur la route du retour des Landes pour ramasser quelques fleurs de robinier faux-acacia... Je souhaitais refaire un confit de pommes mais à la fleurs d'acacia cette fois... Et je ne sais pas ce qui c'est passé mais mon infusion de fleurs d'acacia ne sentais pas l'acacia, mais plutôt quelque chose d'amer... J'ai donc jeté mon infusion et je n'ai plus rien à vous proposer comme recette... Mais hier j'ai ramassé des fleurs de sureau qui doivent infuser 3 jours... Alors patience !
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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 19:16
Voilà tout est dit dans le titre, je comptais vous proposer un article sur 2 recettes à base de fleurs de sureau...



La limonade "chauffe" sur ma terrasse, mais ma gelée de sureau qui devait être réalisée avec de l'agar-agar, agar-agar que je n'ai pas pu acheter parce que le bio du coin a fait le pont le WE dernier,  bref ma gelée de sureau a cramé parce que je la trouvais toujours trop liquide !

Donc ce sera pour la semaine prochaine, moi aussi je fais le pont...
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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 08:05
J'ai eu un souci avec la qualité des photos lors du chargement par overblog... Je les ai rechargé, et maintenant impossible de modifier les articles originaux...

Donc je les refais... 


Chemin de Fleurs

Anémone des bois

Chemin de Ficaires
 
Pulmonaire
 
La belle inconnue, amis botanistes, aidez-moi...
(pas la ficaire,  la fleur au premier plan)


 
Je crois qu'il s'agit de la lathrée clandestine.

Des pervenches

Tapis d'Anémones des bois

Arum des bois

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 11:51

Ou dent-de-lion ; couronne de moine ; florion d'or ; taraxacum officinalis.

Nous connaissons tous le pissenlit, peu de chance de le confondre avec autre chose… C’est une petite plante dont les feuilles sinuées forment une rosette à la base. Sa racine est longue et robuste, ses fleurs solitaires sont jaune vif sur de longues tiges creuses, sans feuilles. Le fruit est une Cypsèle, boule de poils dotés d’un « parachute ». Toutes les parties contiennent un suc blanc laiteux et se consomment. On l’a rencontre dans les prairies, les talus, les lieux humides, les jachères.




Il est pratiquement impossible de dresser une liste des propriétés thérapeutiques attribuées au pissenlit, tant elles sont nombreuses. Vous ne serez pas étonné de lire qu’une de ses principales vertus est qu’elle est diurétique (feuilles). Sa racine est un excellent tonique du foie et de la vésicule biliaire. Les feuilles et les racines contiennent des substances cholagogues (substance facilitant l'évacuation de la bile) et dépuratives et dépuratives. Elle est riche en provitamine A (14 000 UI/100g) et en calcium (76 mg/100g). Elle contient également du fer, du calcium, du potassium, du sodium et de la silice.
 C'est d'ailleurs l'une des plantes comestibles et officinales les plus connues et utilisées. Il fut introduit dans la médecine européenne à compter du XVIe siècle, dès lors sa réputation ne cessa de croître et il devint très populaire en salade et pour remplacer le café.


Les jeunes feuilles (avant de voir apparaître les boutons) se mangent en salade. Les boutons peuvent se consommer comme condiment au vinaigre. Les fleurs s’utilisent pour faire du vin ou de la gelée. Ses racines séchées et rôties servent de substitut de café.

Voilà ma petite récolte


 

 
 
 

VIN DE PISSENLIT

500 gr de sucre

1 citron non traité

2 oranges non traitées

1,5 l d’eau minérale

1 kg de fleurs de pissenlit

 

Porter l’eau à ébullition. Jeter les fleurs de pissenlit et laisser infuser 24h. Filtrer et rajouter le sucre et les fruits coupés en morceaux. Laisser fermenter en bonbonne (ou bocal) pendant 3 mois. Filtrer à nouveau et mettre en bouteille.



CRAMAILLOTTE

ou crémaillotte, gelée de pissenlit, ou miel de pissenlit…

 

180 fleurs séchées au soleil.

1l d’eau

1 orange.

1 citron.

1kg de sucre cristallisé

 

Faire sécher les fleurs au soleil… Dégager la fleur de son enveloppe verte si vous souhaitez obtenir un beau jaune. Faire bouillir l’eau, jeter les fleurs dans l’eau bouillante et laisser infuser une nuit.
Filtrer à travers une passoire serrée pour recueillir le jus.
Mélanger le jus, le sucre et les fruits et faire cuire a feu doux jusqu'à ce que lorsque vous verser une goutte sur le bord d’une assiette, celle-ci se fige.



Il s'agit plus d'une sorte de miel doré que d'une gelée.Elle accompagnera mieux vos entremets que vos tartines.

La mienne est en cours, mais je n’ai ôté que la moitié des fleurs de leur enveloppe…

Et voilà !

 
 

BOUTONS DE PISSENLIT AU VINAIGRE

 

Récolter une barquette de petits boutons floraux de pissenlits. Laver, égoutter,

remplir des petits pots à confiture avec quelques grains de poivre noir (j’en n’avais pas j’ai mis 2 baies de Genièvre), une lamelle d'ail (j’ai mis un peu d’aillet, plus fin et de saison) et une pincée de sel. Tasser, verser par-dessus du vinaigre de vin blanc (j’utilise celui de mes cornichons) bouillant, remplir à ras bord, fermer.

Attendre 6 mois avant dégustation.

 

 

Les boutons floraux de capucine, pâquerette, pourpier peuvent être utilisé de la même manière.  
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 13:32

Viola odorata, violette de Toulouse

Il y a quelque temps, je parlais de mon désir de faire un sirop de violettes, mais il en faut une telle quantité que j’ai abandonné l’idée temporairement… Je ne savais donc plus trop quoi vous proposez avec de la violette. C’était sans compter sur mon magazine de cuisine préféré Régal, sur lequel j’avais dû jeter un œil trop distrait au mois de janvier. Je vais donc vous proposer 2 recettes réalisables avec un bouquet de violettes.

Il existe pas moins de 19 variétés de violettes en France, toutes ne se mangent pas. La violette se ramasse de mars à mai, celle que vous allez ramasser doit être violet foncé et bien sûr sentir la violette… Elle se ramasse tôt le matin par temps sec. On peut aussi en manger les feuilles en salade.


SALADE DE MACHE ET POIRE, VINAIGRETTE DE VIOLETTE

Pour 4 personnes

200 gr de mâche
1 petit bouquet de violettes
2 petites poires
1 citron
4 c.à s. d’huile d’olive
Fleur de sel
Poivre du moulin

Rincez la mâche, essorez-là. Rincez les violettes, séchez-les. Séparez un par un les pétales d’une vingtaine de fleurs. Hachez-les finement. Mettez-les dans un saladier avec le jus de la moitié du citron et 1 pincée de fleur de sel. Émulsionnez avec l’huile d’olive. Donnez un tour de moulin à poivre.

Coupez les poires en quartiers. Retirez le cœur, pelez-les et coupez en lamelles fines. Citronnez-les.

Au dernier moment, tournez rapidement la mâche dans la vinaigrette de violette. Dressez sur des assiettes. Servez immédiatement avec des lamelles de poires. Éparpillez dessus le reste des fleurs de violette.


BEURRE DE VIOLETTE

Pour 4 personnes

75 gr de beurre extrafin
1 petit bouquet de violettes
2 c. à s. de sucre glace

Passez les violettes sous l’eau. Epongez-les. Séparez les pétales un par un et hachez les finement.

Écrasez le beurre – mou- à la fourchette. Incorporez-y le sucre glace et les pétales hachés. Enveloppez dans du film alimentaire en formant un rouleau. Mettez 1 heure au réfrigérateur.

Dégustez sur des tranches de pain d’épice ou de baguette viennoise grillées. Accompagné d’une coupelle de confiture de mirabelles, c’est délicieux !


Recettes issues du magazine
Régal N°27 février-mars 2009


N.B. notre ami de
la Pie bavarde mange fleurs et feuilles en salade avec des pâquerettes…
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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 12:42

Eaux florales...




Les fleurs se mangent et… s’utilisent en cosmétique. Vous pouvez vous-même fabriquer vos eaux florales pour vous parfumer délicatement ou pour leurs vertus cosmétiques. J’ai une copine hautement allergique qui se parfume à l’eau de fleurs d’oranger ou de rose… On en mangerait !

Tout le monde connaît l’eau de bleuet qui fait dégonfler les paupières… Celles du commerce sont bien souvent associées à des produits chimiques, celles que vous ferez vous-même se conserveront moins longtemps (1 mois au frigo) mais seront bien moins chères que celles du commerce.

Pour préparer son eau florale, faites comme pour une infusion en respectant ce dosage pour 50cl d’eau, 25 gr de fleurs séchées ou fraîches… (pour 1l d’eau, 50 gr de fleurs etc.) Faites bouillir l’eau, sortez du feu et jeter les fleurs dedans, laisser infuser 15 mn au moins en couvrant, filtrer et conserver au frais à l’abri de la lumière.


Pour leurs propriétés,

Fleurs de tilleul pour les paupières gonflées
Fleurs de souci (calendula) pour l’acné, les furoncles, les brûlures, l’eczéma… Mon remède miracle ! En eau, en teinture-mère, en huile…
La camomille pour les peaux sèches
La pensée sauvage, contre les boutons et les démangeaisons

Pour leur parfum

Lavande
Rose ou églantier
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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 11:23
Fleurs de romarin...

Quinze  jours que j’ai ouvert ce blog, nous en étions au tout début du printemps… Et déjà la saison de la cueillette bat son plein, nous n’allons pas lever le pied jusqu’en novembre…

J’étais fermement décidée à vous proposer des recettes que j’aurai expérimentées cette semaine, mais un dimanche pluvieux et une nuit  difficile avec un petit bonhomme malade ont eu raison de mon courage pour partir en cueillette !

Il fallait bien, cependant, que je trouve quelque chose à vous mettre sous la dent, avec ce que j’avais sous la main… Je vous avais bien dit, pas facile la cueillette quand on habite le centre-ville !

Ma petite terrasse, bien qu’ensemencée, ne foisonne pas encore d’herbes et moins encore de fleurs. Les muscaris, toxiques, bien que magnifiques ne convenaient pas  à une recette… Restaient alors les fleurs de romarin, Rosmarinus officinalis

Cultivé depuis l’Antiquité, on accorde au romarin des pouvoirs de sorcellerie, il éloigne les mauvais esprits. En herboristerie, il est utilisé contre la dépression, la faiblesse, la migraine, et les maladies de peau. En cosmétique, il est astringent, et on peut aussi l’utiliser en rinçage capillaire contre les pellicules.

J’avais envie avec ces fleurs de romarin, d’une gelée ou d’un condiment que je pourrais associer à une viande. Je suis partie d’une recette de confit de pommes aux pétales d’églantiers… Alors voilà ma recette :


CONFIT DE POMMES AUX FLEURS DE ROMARIN

2 petites pommes

½ citron

2 c. à s. de sucre

Fleurs de romarin

Alors voilà comment je m’y suis prise, j’ai cueilli mes fleurs de romarin. Il n’y en avait pas beaucoup, heureusement c’est petit et fragile… Une cueillette à grande échelle demanderait un temps fou ! Vu la petite quantité que j’avais, j’ai estimé que 2 petites pommes suffiraient… J’ai coupé mes pommes en quartiers assez fins que j’ai couvert d’eau, j’ai consciencieusement gardé les pépins de la pomme et rajouté les pépins du citron. J’ai fait fondre tout doucement jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un fond d’eau, et que les pommes aient ramolli. J’ai filtré le jus et j’ai jeté mes fleurs de romarin dedans ; j’ai laissé infuser durant 15 mn en couvrant, sinon les essences, très volatiles, s’envolent. J’ai ensuite remis mon jus à chauffer avec 2 c. à s. de sucre et le jus du ½ citron (ce qui est peut-être un peu trop) jusqu’à obtenir un sirop. J’ai ensuite mixé le sirop avec l’équivalent d’une pomme.


Et voilà, c’est très bon… Acidulé, sucré et un petit goût de romarin qui revient en bouche. Mon petit bonhomme a trouvé ça très bon, je crois que si je l’avais laissé faire il aurait mangé le pot ! Mon mari aussi ! Et ça, c’est pas une mince affaire, vu sa mine à chaque fois que je lui propose une recette issue de cueillette, depuis que ma mère lui a fait goûter les repountchous dont je vous parlerai bientôt… On va le tester dimanche avec de l’agneau…


Bien sur, la recette est adaptable avec des fleurs comestibles, lavande, acacia, coquelicot, églantine, rose, sureau, tilleul, violette…

Les messieurs météo du net n’étant pas d’accord sur le temps qu’il va faire demain, soleil ou pluie, j’espère quand même pouvoir vous proposer une cueillette dans la semaine à venir.

Et ailleurs ? sur le blog de sartan83, en Provence l’asperge sauvage et la morille, en Bourgogne, orties et pissenlits chez la pie bavarde.

N.B. : On a testé, c'était très bon... A réessayer avec un bon rôti de porc ou du magret de canard...

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